En France, la voile s’est bâtie autour des valeurs de sobriété et d’accessibilité à la pratique. Cette émergence s’est faite en franche opposition à un yachting organisé pour et par les propriétaires de bateaux. Dans les années 50, afin de s’approprier la mer et d’encourager les mouvements d’émancipation, de nombreux esprits libres vont s’y atteler. Avec des organisations d’éducation populaire comme les Glénans, des architectes attachés à la simplicité comme Jean-Jacques Herbulot, et des marins populaires tels que Bernard Moitessier, une nouvelle vision de la mer est née, enfin accessible à tous.
Pourtant, au nom de la modernité, la course au large s’est tournée vers des bateaux toujours plus rapides et technologiques.
Dans le même temps, l’océan subit les conséquences de l’activité humaine et du changement climatique : la biodiversité s’effondre, la pollution est massive, et les phénomènes météorologiques imprévisibles…
A lire aussi
Etre moderne, c’est comprendre ces enjeux, et agir pour concevoir des courses en phase avec notre époque pour continuer à faire rêver toutes celles et ceux qui aiment la mer, les marins et le Vendée Globe. C’est penser des courses respe