Donald Trump a été élu pour une seconde fois à la présidence des Etats-Unis et non pas de justesse ainsi que le prévoyaient les sondages, mais à une large majorité du collège électoral et, à la différence de 2016, avec la majorité des suffrages populaires. Ce n’est pas parce qu’il a augmenté le nombre de ses électeurs, mais parce que la candidate démocrate n’a pas su convaincre les 13 millions d’électeurs qui avaient voté pour Joe Biden en 2020 de se déplacer en 2024.
Après une Kamala-mania de plusieurs semaines, elle s’est finalement heurtée à un plafond de verre, celui du sexisme et du racisme, mais aussi de son incapacité à projeter une vision convaincante et claire. Elle a été une excellente procureure générale, une sénatrice qui savait griller les candidats juges à la Cour suprême ou les ministres du premier mandat Trump, mais elle n’a pas su répondre clairement à des questions aussi simples que «quelle est votre politique économique ?».
Elle a su plaider pour le droit de vote et le droit à l’avortement, mais elle a été incapable de proposer