De nombreux rapports d’experts alertent depuis des années sur la contamination à grande échelle des eaux, des sols et de l’air par les Pfas. Les scientifiques témoignent que cette pollution est l’une des plus importantes que l’humanité ait eue à affronter. Ces molécules chimiques affectent durablement notre environnement. Les populations sont de plus en plus exposées, sans qu’il ne soit possible d’y échapper. Or, cette exposition est dangereuse. Les scientifiques suspectent les Pfas d’avoir des effets délétères sur la santé, avec des risques accrus de cancers, de maladies thyroïdiennes ou de troubles hormonaux. La semaine dernière, une nouvelle étude de l’Inserm a pointé leurs conséquences néfastes sur le placenta et le développement du fœtus.
Les associations Générations futures et UFC Que-choisir ont alerté sur la présence dans l’eau du robinet d’une molécule de la famille des polluants éternels, le TFA, dans de nombreuses communes françaises, avec des taux préoccupants.
Les géants de la chimie doivent payer pour ces pollutions
Chargés de rendre l’eau potable pour des millions d’habitant·es tous les jours, nous constatons l’augmentation des traitements nécessaires pour faire face à ces pollutions. Or, ces traitements génèrent des coûts de dépollution importants. Nous parlons aujourd’hui de millions d’euros assumés par le