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Face à la violence raciste, nous, maires de Lyon et de Marseille, refusons les stigmatisations et défendons la diversité

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Confrontés à une campagne de haine en ligne ciblant des élus et des habitants, avec le soutien d’une droite qui reprend les amalgames xénophobes de l’extrême droite, les maires de gauche de Lyon et de Marseille rappellent dans une tribune à «Libération» que la diversité porte en elle les promesses de nos valeurs républicaines.

Grégory Doucet, maire Les Ecologistes de Lyon, lors de la Biennale de la danse, à Lyon, le 7 septembre 2025. (Albin Bonnard/Hans Lucas. AFP)
Par
Grégory Doucet, maire de Lyon, et Benoît Payan, maire de Marseille
Publié le 30/09/2025 à 7h46

Nous sommes à Lyon, à la Duchère, un quartier populaire où notre investissement est massif, où la recherche de l’égalité des droits et des chances se traduit concrètement dans nos politiques publiques. C’est la rentrée, et nous, maires, allons à la rencontre des parents et des enfants. Dans le parfait respect des règles et de la laïcité qui nous est si chère, des mamans, parfois voilées, déposaient leur enfant au portail de l’école.

Nous sommes à Marseille, à Noailles, un quartier populaire à deux pas du Vieux-Port, meurtri par les effondrements de deux immeubles rue d’Aubagne en 2018, en cours de réhabilitation par la puissance publique après des décennies d’abandon. C’est la rentrée, et nous, maires, allons à la rencontre des habitants. Un festival culinaire annuel se déroule, autour du couscous, l’un des plats préférés des Français.

Deux moments de vie, deux moments profondément humains. Et pourtant, ces instants de convivialité et de partage ont déclenché un torrent de réactions nauséabondes sur les réseaux sociaux.

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