La Marche des fiertés de Paris-Ile-de-France a été une franche réussite. Avec 500 000 personnes, 130 organisations inscrites et 37 chars, l’Inter-LGBT a réussi à conduire une marche au message politique puissant face aux réactionnaires qui ont tenté les intimidations, les chantages à la subvention et les tentatives d’infiltration du cortège.
Pas de fiertés pour l’extrême droite
L’extrême droite a voulu s’infiltrer, l’extrême droite a menacé, l’extrême a tout tenté, mais l’extrême droite n’a pas marché. Se considérant comme représentatif d’une soi-disant «majorité silencieuse», représentant autoproclamé d’une soi-disant fracture du milieu LGBTI +, le collectif Eros a mobilisé l’ensemble de ses forces contre la Marches des fiertés pour tenter de s’y insérer. Finalement, nous retiendrons l’image de ces 17 militant·e·s d’extrême droite, regardant au loin l’une des mobilisations les plus fortes des dix dernières années pour la Marches des fiertés.
Une démonstration de l’unité sans faille du tissu associatif, des militant·e·s et des personnes LGBTI + face à la menace existentielle que représente l’extrême droite pour nos existences. La communauté LGBTI + a rappelé que, si elle est diverse et traversée par de nombreux débats, la présence de l’extrême droite n’en sera jamais un. Ils ne seront jamais les bienvenus, ni dans nos marches ni dans nos luttes.
Au-delà des attaques contre la Marche de Paris-Ile-de-France, nous remarquons un contexte de pression de plus en plus fort contre les Marches des fiertés en France. Les ex