Menu
Libération
TRIBUNE

Face à l’extrême droite, la Marche des fiertés parisienne a tenu

Article réservé aux abonnés
Organisatrice du défilé parisien, qui a réuni 500 000 personnes samedi 28 juin, l’Inter-LGBT revient sur l’échec des attaques dont elle a été la cible. Preuve selon elle que l’unité des LGBTI + et de leurs associations est essentielle dans la défense des droits.
Lors de la Marche des fiertés, à Paris, le 28 juin 2025. (Laura Stevens /Modds pour Libération)
par Un collectif de militants de l'Inter-LGBT
publié le 1er juillet 2025 à 17h42

La Marche des fiertés de Paris-Ile-de-France a été une franche réussite. Avec 500 000 personnes, 130 organisations inscrites et 37 chars, l’Inter-LGBT a réussi à conduire une marche au message politique puissant face aux réactionnaires qui ont tenté les intimidations, les chantages à la subvention et les tentatives d’infiltration du cortège.

Pas de fiertés pour l’extrême droite

L’extrême droite a voulu s’infiltrer, l’extrême droite a menacé, l’extrême a tout tenté, mais l’extrême droite n’a pas marché. Se considérant comme représentatif d’une soi-disant «majorité silencieuse», représentant autoproclamé d’une soi-disant fracture du milieu LGBTI +, le collectif Eros a mobilisé l’ensemble de ses forces contre la Marches des fiertés pour tenter de s’y insérer. Finalement, nous retiendrons l’image de ces 17 militant·e·s d’extrême droite, regardant au loin l’une des mobilisations les plus fortes des dix dernières années pour la Marches des fiertés.

Une démonstration de l’unité sans faille du tissu associatif, des militant·e·s et des personnes LGBTI + face à la menace existentielle que représente l’extrême droite pour nos existences. La communauté LGBTI + a rappelé que, si elle est diverse et traversée par de nombreux débats, la présence de l’extrême droite n’en sera jamais un. Ils ne seront jamais les bienvenus, ni dans nos marches ni dans nos luttes.

Au-delà des attaques contre la Marche de Paris-Ile-de-France, nous remarquons un contexte de pression de plus en plus fort contre les Marches des fiertés en France. Les ex