Mardi 28 octobre, le président de la République a lancé un débat sur les réseaux sociaux et la démocratie, alors que se profilent les municipales en 2026 et la présidentielle en 2027. Près de 200 experts (neuropsychologues, chercheurs, spécialistes des manipulations de masse, entrepreneurs…) ont été invités à l’Elysée pour échanger sur les menaces en lien avec les réseaux et esquisser des pistes d’action, dans la perspective de faire ensuite vivre ce débat dans la société.
L’objectif est clair : prévenir d’éventuelles ingérences étrangères dans le contexte des prochaines échéances électorales. Sont en particulier ciblées les actions de manipulation de l’information mises en œuvre par des Etats autoritaires afin d’influencer les opinions publiques, mais également l’activisme des sphères islamistes, ou encore le pouvoir arbitraire et monopolistique des Etats-Unis (et de certains de leurs ressortissants comme Elon Musk), qui contrôlent l’essentiel des plateformes utilisées en Europe.
Ce débat sur les réseaux sociaux est salutaire, tant notre démocratie est malade des fake news et théories du complot