Alors que l’engagement d’inscrire le projet de loi sur les soins palliatifs et l’accompagnement de la fin de vie à l’agenda des semaines parlementaires des 3 et 10 février 2025 venait d’être pris par le gouvernement Barnier auprès de la présidente de l’Assemblée nationale, c’est à nouveau partie remise avec la probable censure du gouvernement.
Ce texte, qui n’a déjà que trop subi les nombreuses dilatations du calendrier, avant de recevoir le coup de grâce de la dissolution de l’Assemblée nationale à quelques jours de ce qui aurait dû être son vote solennel, connaîtra-t-il un jour une issue ? C’est plus que jamais notre volonté.
Nous, collectifs d’associations de personnes malades et usagers de la santé, et de personnes en situation de handicap, mouvement citoyen de personnes âgées, membres de la Convention citoyenne sur la fin de vie, et soignants convaincus du bien-fondé d’une nouvelle loi, déplorons ces incessantes interruptions dues aux aléas politiques.
Hier, nous nous demandions s’il fallait nous attendre à devoir reprendre les travaux à zéro à partir du projet de loi initialement proposé par le précédent gouvernement, ou à voir émerger un nouveau texte. Aujourd’hui, nos interrogations portent plus que jamais sur le maintien du calendrier prévu, dans les turbulences qui s’annoncent.
La reprise de l’examen du projet issu des travaux de la Convention citoyenne
A cet égard, no