A l’heure actuelle, les relations internationales sont souvent définies comme s’il n’y avait que deux options possibles pour les Etats : dominer ou être dominé, asservir ou être asservi. Les nations sont censées se rallier à telle ou telle puissance, à tel ou tel bloc. La leçon que nous tirons de notre expérience de chefs d’Etat de deux pays dont les relations bilatérales ne cessent de s’approfondir depuis vingt-cinq ans est tout autre.
En ce qui nous concerne, nous pouvons dire assurément que notre relation prend la forme d’un partenariat d’égal à égal. Il est des moments dans l’histoire où les pays se laissent guider par des intérêts communs bien compris et reconnus par tous. La France et le Nigeria se trouvent aujourd’hui à ce moment crucial.
Avoir des intérêts en commun nous incite à travailler ensemble. Il est dans notre intérêt mutuel d’encourager l’investissement du secteur privé entre nos deux pays. Il est dans notre intérêt mutuel de développer les industries culturelles et créatives florissantes qui créeront des emplois pour les jeunes Nigérians et les jeunes Français. Il est dans notre intérêt mutuel de faire en sorte que le golfe de Guinée soit sûr. Il est dans notre intérêt mutuel de renforcer nos systèmes alimentaires pour en assurer la stabilité et la sécurité, et qu’ils ne dépendent pas outre mesure des importations.
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Nous sommes heureux que le Nigeria et la France soient des partenaires de confiance, l’un envers l’autre et à l’égard de nombreux pays du monde ent