Samedi, l’opération baptisée «Marteau de minuit» a mis un terme au suspense autour de l’entrée des Etats-Unis dans le conflit opposant Israël à l’Iran avant que lundi Donald Trump ne décrète un cessez-le-feu. Sur le plan militaire, la campagne aérienne américaine impressionne à de nombreux égards : par la puissance de feu des bombes GBU-57, par le déploiement de plus de 125 avions de combat (soit la moitié de l’armée de l’air française), ou encore par l’emploi de missiles de croisière Tomahawk tirés depuis des sous-marins en mer. L’excellence opérationnelle de l’armée américaine est indéniable mais elle ne doit pas détourner notre regard des zones d’ombre entourant la décision de Donald Trump de rejoindre l’offensive israélienne.
Dans son discours de samedi, le chef de l’Etat américain s’est empressé d’appeler l’Iran à déposer les armes et accepter les termes d’une «paix» qu’il a lui-même dictée. Trump peut-il décider de quand commence et quand finit une guerre ? Avec l’annonce d’un cessez-le-feu à peine quarante-huit hures après ces frappes américaines, il e