Les responsables des partis de gauche Olivier Faure, Fabien Roussel et Marine Tondelier, réunis le 26 mai (1), sont maintenant d’accord sur une question qui les divisait : il y aurait un «génocide» à Gaza. Pour celles et ceux qui se désolent des divisions de la gauche, ce pourrait être une bonne nouvelle. Il convient, pourtant, d’y regarder à deux fois avant de se réjouir.
Disons, tout d’abord, que l’inquiétude à gauche à propos de ce qui se déroule à Gaza est parfaitement justifiée. L’horreur y règne depuis un an et demi, elle a franchi un cap supplémentaire depuis la reprise des bombardements le 18 mars, après le cessez-le-feu. Si