Le 25 mai, alors que l’avion présidentiel français vient de se poser au Vietnam, une caméra capte une gifle donnée par Brigitte Macron à son époux Emmanuel. D’un coup d’œil, le Président voit que la porte de l’avion est ouverte, et en une fraction de seconde, il affiche un sourire avenant. Mais il a suffi d’une porte ouverte un peu trop tôt pour que les commentateurs oublient le voyage diplomatique et s’intéressent à d’autres considérations, quand les réseaux sociaux se chargeaient de ridiculiser le Président. Les caméras sont devenues les témoins de cette «diplomatie de l’image», où la moindre expression du visage des grands de ce monde, le moindre geste – qu’il soit ou non volontaire – est considéré comme porteur d’un message. Sous le regard des caméras, la comédie tutoie la tragédie.
Cette image captée au Vietnam en marge d’un déplacement diplomatique tranche avec les images lisses auxquelles nous a habitués Emmanuel Macron, particulièrement à l’aise dans la «diplomatie de l’image», expert du sourire, de la décontraction et de la proximité, quel que soit l’homologue