Dix ans après avoir racheté la branche énergie d’Alstom, la situation du groupe General Electric (GE) en France inquiète. Le rachat par EDF de la branche Steam, regroupant les activités nucléaires de GE avec les turbines Arabelle, qui devait être effective au 1er décembre, est au point mort sur fond de menace d’embargo américain. En attendant, GE bloque toute embauche et affaiblit de ce fait encore les compétences françaises. La branche de l’éolien terrestre est soumise à des plans sociaux en France. Et l’éolien maritime semble suivre la même voie, avec 500 suppressions d’emplois annoncés à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), seule usine de nacelles en France.
Billet
Nous, députés La France insoumise élus dans des circonscriptions d’implantation d’usines GE, nous inquiétons de ces perspectives. Nous alertons sur les conséquences que peut avoir la stratégie de GE sur les ambitions industrielles et énergétiques de la France.
A Montoir, la direction explique qu’il s’agit de problèmes momentanés avec son client. Pourtant les perspectives laissent craindre que les difficultés ne soient pas uniquement conjoncturelles. Elles sont le fruit de l’absence de cap énergétique et de planification écologique concrète du gouvernement, confrontée à la stratégie financière de GE au détriment de la souveraineté industrielle de la