Aujourd’hui, en France, du CE2 à la terminale, plus d’un élève par classe est harcelé dans le cadre de l’école. Dans le détail, ce sont 5 % des écoliers du CE2 au CM2, 6 % des collégiens et 4 % des lycéens qui sont touchés, et plus encore de nos jeunes qui doivent régulièrement subir des moqueries, des insultes, des rumeurs ou encore des bousculades dans les cours de récréation, les cafétérias et les couloirs de leurs établissements.
Alors que l’enfance et l’adolescence sont des moments clés de la construction de l’identité et du rapport à l’autre et au monde, enrayer ce fléau est une urgence qui suppose de s’intéresser en profondeur à sa mécanique. Et, au centre de celle-ci, un enjeu majeur se distingue : l’apparence physique, et en sous-jacent l’acceptation de la différence, reste la première cause de ce harcèlement.
Parmi ces différences dont il faut favoriser l’acceptation et la compréhension, les maladies de la peau affichantes restent, malgré leur prévalence, particulièrement méconnues chez les jeunes. Cette méconnaissance a une conséquence : comme le relevait une étude conduite par l’Ifop en 2024 sur les jeunes