Le théâtre d’ombres et de marionnettes relève d’une des plus anciennes traditions d’art du spectacle persan. Cela consiste en la mise scène et la manipulation de poupées cousues sur des modèles auxquelles on attribue la parole, et se pratique au crépuscule ou dans une pièce obscure agrémentant des «jeux d’ombres» manipulé par un «ombrageur».
L’élection présidentielle iranienne du 5 juillet a été remportée par le «réformateur» Massoud Pezeshkian – surnommé «docteur» car chirurgien de formation – avec 53,6 % des voix (soit 16 millions d’électeurs sur 30 millions de votants, et une hausse de la participation de 10 points par rapport au premier tour). Et ce, au détriment de son rival ultraconservateur, Saïd Jalili, crédité de 44,3 % (13 millions de voix) alors que mathématiquement ce dernier était théoriquement susceptible de l’emporter – en ralliant l’électorat de Mohammad Ghalibaf crédité de 3 millions de voix au premier tour. Au vu des résultats du second tour, la question de savoir s’il ne s’agit pas finalement d’une «vraie-fausse surprise» mérite d’être posée.
Le Guide suprême, Ali Khamenei, avait appelé, avant le premier tour, «à une participation élevée», en insistant sur son importance car faisant «la fierté de la République islamique» : «La République islamique, comme so