Alors que la région est déjà au bord de l’embrasement, Israël persiste dans une escalade militaire irresponsable au Liban à travers son offensive meurtrière contre le Hezbollah. Ses bombardements frappent une nouvelle fois les populations civiles de plein fouet, plongeant des milliers de familles dans la détresse, les déplacements forcés et l’inquiétude de voir leur quotidien ressembler à ceux des Gazaouis. En tant qu’écologistes, nous condamnons avec gravité et fermeté cette décision irrationnelle et totalement inconsciente d’Israël, qui risque de précipiter toute la région dans une guerre totale.
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Depuis le lundi 23 septembre, journée la plus meurtrière qu’ait connue le Liban depuis la guerre civile il y a trente-cinq ans, l’aviation israélienne mène des frappes incessantes de grande ampleur dans le sud du pays. Selon les derniers bilans, plus de 600 Libanais ont été tués, dont 94 femmes et 50 enfants, et des milliers d’autres ont été blessés. Comme à Gaza, la majorité des victimes sont des civils. Plus de 500 000 personnes ont été déplacées. Les frappes ont également coûté la vie à deux employés du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) basés au Liban. Le pays, qui abrite déjà 1,5 million de réfugiés syriens et palestiniens, est au bord d’une catastrophe humanitaire sans précédent. Il y a urgence. Alors que Nétanyahou annonce une intensification des attaques au Liban, les Etats membres de l’Union européenne doivent sortir de leur silence et mettre fin à