Nos parcours et nos engagements sont différents. Mais ce qui nous lie est de refuser tous les enfermements identitaires dans le combat contre le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme, et de partager une certaine idée de notre république.
Aujourd’hui, nous nous retrouvons, car nous voulons parler d’une seule et même voix de ce qui se passe ici et là-bas. Là-bas, au Proche-Orient, d’abord, vers lequel tous nos regards sont tournés depuis les crimes de masse du 7 Octobre perpétrés par le Hamas et l’enchaînement tragique des faits que cet acte terroriste et son refus de déposer les armes ont déclenché.
Reconnaître l’Etat de Palestine
Devant l’aggravation terrible de la situation à Gaza mise en œuvre par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, nous soutenons la démarche de la France visant à reconnaître l’Etat de Palestine lors de la prochaine Assemblée générale des Nations unies. Certains ont pu s’interroger sur le moment. Mais cette reconnaissance donne un horizon indispensable à un règlement politique juste du conflit fondé sur deux Etats comme la France le défend de longue date.
Elle s’accompagne d’engagements forts et précis de l’Autorité palestinienne : la reconnaissance du caractère terroriste du 7 Octobre, la libération immédiate et inconditionnelle des otages, la mise hors jeu définitive du Hamas, ainsi que le caractère