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TRIBUNE

Jeux paralympiques 2024 : encore un effort pour rendre accessible le sport aux personnes sourdes et malentendantes

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Alors que 10 % de la population est concernée par les surdités, des associations, des élus et des sportifs exhortent fédérations et clubs sportifs à s’équiper et à se former pour une meilleure inclusion des enfants sourds et malentendants.
En 2017 en Turquie, aux Jeux olympiques des sourds : judo masculin de 81 kilos avec le Français Cyril Jonard (en bleu, médaille de bronze) et le Grec, Dimitris Stavropoulos. ( Metin Aktas /Anadolu. AFP)
par Fondation pour l'Audition et Unanimes
publié le 28 août 2024 à 10h58

Le sport est un puissant vecteur de sociabilisation, offrant de nombreux bienfaits physiques et mentaux tout en favorisant l’intégration sociale. Alors que les Jeux olympiques et paralympiques mettent en lumière l’importance de l’inclusion des personnes en situation de handicap, il est urgent de repenser notre approche pour intégrer pleinement les personnes sourdes, malentendantes ou sourdaveugles dans le monde du sport amateur, qu’elles se reconnaissent, ou pas, en situation de handicap.

L’inclusivité dans le sport est un principe essentiel qui doit être promu à tous les niveaux, des clubs amateurs aux compétitions internationales. Pourtant, une grande disparité persiste : trop souvent, les personnes sourdes ou malentendantes se heurtent à des barrières considérables. Elles rencontrent des difficultés pour accéder aux informations importantes, comme les consignes de jeu et les stratégies d’équipe, en raison de la prédominance des signaux sonores et des instructions verbales. Dans les sports collectifs, où la communication rapide et efficace est cruciale, ces obstacles peuvent les empêcher de participer pleinement et de profiter des mêmes opportunités que les personnes ente