Le débat sur la «vidéoprotection algorithmique» ne fait que débuter en France. Après la loi du 19 mai 2023 relative aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 et son décret d’application du 28 août dernier, Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, a annoncé le 24 septembre que l’expérimentation de la vidéoprotection augmentée pourrait être pérennisée après les Jeux si «elle fait ses preuves». Dans ce contexte, personne ne doute un instant que l’expérimentation sera prolongée par une intégration dans le droit commun. D’abord, il est rarissime que les expérimentations législatives proposées par le gouvernement ne fassent pas l’objet d’une loi de pérennisation, particulièrement dans le domaine de la sécurité qui cristallise les peurs. D’autre part, tous les éléments conduisant à une pérennisation sont déjà en place.
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En effet, la loi du 19 mai ne se limite à l’organisation des Jeux olympiques ni sur le fond, ni sur la forme. Elle prévoit la possibilité d’utiliser la vidéoprotection algorithmique pour des événements qui n’ont rien à voir avec le sport (comme des manifestations cult