La panoplie des disciplines représentées et disputées aux Jeux olympiques de Paris s’est enrichie de quatre sports dits additionnels ; au surf, à l’escalade, au skateboard s’est ajouté le breaking.
D’origine peut-être africaine, développé dans le quartier new-yorkais du Bronx dans les années 70, le break dancing correspond à une danse acrobatique individuelle. Réalisée selon des figures complexes requérant une souplesse, une agilité et une force hors du commun, elle est rythmée par la musique qu’anime un disc-jockey ; avec le rap, le graffiti et DJing, le break dancing est au fondement d’une culture hip-hop largement protestataire.
Entre dénonciations des pouvoirs qui les dominent et affirmations multiples de soi, ses actrices et acteurs portent les revendications émancipatrices et sociales des jeunes marginalisés dans des banlieues délaissées – et cela en dépit de la large récupération commerciale et la vaste exploitation médiatique et économique dont en particulier le rap a été l’objet depuis plus de trente ans par les «majors» du disque, puis par les grandes chaînes de radio et de télévision. Quant au breaking le