Des esprits chagrins ont critiqué la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Mais dans l’ensemble, il était aisé de se laisser emporter par le vent d’enthousiasme qui a marqué les lendemains de cet événement, et a donné de la France une image créative et moderne, loin de la vision étriquée du pays que défend l’extrême droite.
Un regret demeure, tout de même. L’olympisme, nous dit-on, n’est pas politique. Or l’assertion est plus proche du rêve que de la réalité : on ne voit pas comment le sport échapperait à la politisation, ne serait-ce qu’à celle orchestrée par le pays d’accueil qui fait