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Libération
TRIBUNE

JO Paris 2024 : de la vidéosurveillance algorithmique à la reconnaissance faciale, il n’y a qu’un pas

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Alors que le premier test de vidéosurveillance algorithmique (VSA) est prévu dimanche 3 et mardi 5 mars, Amnesty International France appelle les parlementaires français à adopter au plus vite une loi visant à interdire la reconnaissance faciale à des fins d’identification dans l’espace public.
«Pour que la surveillance de masse ne devienne pas la norme en France, les parlementaires doivent prendre toute la mesure des dangers auxquels les citoyens sont exposés», alerte Amnesty International. (Patrick Batard/Hans Lucas via AFP)
par Katia Roux
publié le 2 mars 2024 à 11h48

La reconnaissance faciale ne sera pas utilisée lors des Jeux olympiques et paralympiques, les autorités françaises l’avaient assuré. Elles l’ont même érigé en principe. Une ligne rouge pour rassurer les inquiets peut-être, pour circonscrire le débat sans doute, mais surtout pour mieux faire accepter le déploiement en France de la vidéosurveillance basée sur l’intelligence artificielle (IA), testée dimanche 3 et mardi 5 mars lors des concerts de Depeche Mode à l’Arena de Bercy.

Et pourtant, la France ne semble pas prête à renoncer à scanner nos visages dans l’espace public. En témoigne sa forte mobilisation contre l’interdiction de la reconnaissance faciale au niveau européen lors des débats sur le règlement de l’Union européenne sur l’IA (