Depuis l’annonce que la conférence annuelle des Nations unies se tiendrait cette année à Dubaï (Emirats arabes unis), c’est un déferlement de critiques qui s’abat sur cette décision. Il y a d’abord les craintes de conflits d’intérêts concernant le chef du président de la conférence, sultan Ahmed al- Jaber, puisqu’il est également PDG d’une compagnie pétrolière nationale (et aussi d’une compagnie d’énergies renouvelables, soit dit en passant). Il y a aussi les dénonciations d’ingérences du cabinet McKinsey, qui conseille (inévitablement) la présidence.
Et enfin, et surtout, l’idée qu’il serait impensable d’organiser une conférence dans un pays qui a construit toute sa richesse sur l’extraction d’hydrocarbures, et que la conférence elle-même serait donc une gigantesque mascarade. Et ces critiques s’ajoutent à celles, récurrentes et annuelles, qui pointent la lourdeur et l’inefficacité du processus de négociation onusien, ou qui estiment carrément, au mépris de la physique d