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Libération
TRIBUNE

La France doit demander la libération du défenseur des baleines, le capitaine Paul Watson

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Arrêté par la police danoise le 21 juillet, au Groenland, le fondateur de l’ONG «Sea Shepherd» risque d’être extradé vers le Japon, où un mandat d’arrêt le vise depuis 2012. Un collectif de personnalités, dont Camille Etienne, Raoni, Pierre Niney, Brigitte Bardot et Hugo Clément, demande à Emmanuel Macron d’intervenir auprès de la Première ministre danoise pour exiger sa libération. Et appelle à une mobilisation citoyenne.
Paul Watson de l'ONG Sea Shepherd lors d'une conférence de presse en marge de la COP21, à Paris, en 2015. (MIGUEL MEDINA/AFP)
par Un collectif
publié le 22 juillet 2024 à 12h21

Le capitaine Paul Watson, fondateur de l’ONG Sea Shepherd, a été arrêté par la police danoise, ce dimanche 21 juillet au Groenland, alors qu’il faisait escale avec son bateau pour faire le plein. Paul Watson et son équipage faisaient route vers le Pacifique nord pour empêcher le navire japonais Kangei Maru de tuer des baleines.

Paul Watson est désormais en détention et risque d’être extradé vers le Japon, puisque c’est ce pays qui a lancé, en 2012, un mandat d’arrêt à son encontre pour «conspiration d’abordage». En réalité, les autorités japonaises lui reprochent de s’être interposé pendant des années entre les navires de chasse baleinière et les baleines.

Jusqu’ici, environ 5 000 cétacés ont pu éviter les harpons

Grâce à l’action de Paul Watson et de ses équipes, environ 5 000 cétacés ont pu éviter les harpons. Dès le début, le capitaine a assumé une action radicale, mais qui est toujours restée pacifique, et qui servait surtout à faire respecter la loi internationale. En effet, la chasse à la baleine est i