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La protection maternelle et infantile a 80 ans : défendons-la !

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Pour que le dispositif des PMI continue à exercer son rôle, il faut revoir son mode de financement en l’adaptant à la pluridisciplinarité des prises en charge et aux nouvelles spécificités des territoires, estiment Stéphane Troussel, président du département de la Seine-Saint-Denis et Nadia Azoug, vice-présidente du département de la Seine-Saint-Denis.

Manifestation contre toutes les mesures budgétaires austères du gouvernement, à Paris, le 18 septembre 2025. (Amaury Cornu/Hans Lucas)
Par
Stéphane Troussel, président du département de la Seine-Saint-Denis et Nadia Azoug, vice-présidente du département de la Seine-Saint-Denis chargée de l’enfance, de la prévention et de la parentalité
Publié aujourd'hui à 12h46

La protection maternelle et infantile (PMI) joue un rôle crucial dans la santé publique locale, en offrant des services de proximité gratuits et accessibles à toutes et à tous, sans condition de droits ni de ressources. Il est urgent de revoir son mode de financement pour l’adapter à l’ensemble des missions que réalise la PMI.

Pénurie de professionnels, désertification médicale, crise d’attractivité, mais aussi dématérialisation à marche forcée, reculs du remboursement des soins, remise en cause de l’aide médicale d’Etat : notre système de santé, envié et admiré partout dans le monde, est à bout de souffle.

La PMI n’échappe pas aux difficultés du secteur, auxquelles viennent s’ajouter de nouvelles problématiques de santé publique, comme l’exposition aux écrans ou la dégradation de la santé mentale. «La crise ma