La première pierre de la réforme du «bien vieillir» a fait l’objet de débats à l’Assemblée nationale cette semaine. Ou devrions-nous parler «d’un caillou» ? Malgré les alertes de tout bord sur le manque d’ambition de ce texte, malgré les ajouts en commission, puis en séance, force est de constater que ce texte sans squelette ne nous montre pas la direction à suivre. Elle n’a, de toute façon, pas été adoptée, faute de temps. L’actualité est d’autant plus sarcastique qu’au même moment, les débats sur la fin de vie projettent une réflexion sur les derniers instants, alors que nous pourrions parler en même temps des années joyeuses qui les précèdent.
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Depuis des années, nous sollicitons de tous nos vœux l’avènement d’une loi grand âge. La crise sanitaire et les scandales liés à certains groupes du privé lucratif ont mis en lumière de nombreuses ingérences, mais les solutions proposées sont insuffisantes et nous font reculer, s’il s’agit ici de la seule possibilité de réforme à notre disposition. De nombreuses solutions figurent dans les dizaines de rapports écrits sur le sujet depuis 2018. Mais si l’on s’en tient aux propos du ministre, cette proposition de loi est la brique législative de la réforme du grand âge, en attendant la brique réglementaire et la brique budgétaire. Ainsi, après cette proposition de l