Nous, députés et eurodéputés français, vous écrivons pour vous faire part de nos plus vives inquiétudes concernant la situation très alarmante des 48 demandeurs d’asile ouïghours actuellement détenus en Thaïlande et risquant très sérieusement d’être persécutés en cas d’expulsion vers la République populaire de Chine (RPC).
En octobre 2024, la Thaïlande a rejoint le Conseil des droits humains de l’ONU, s’engageant dès lors à les promouvoir et à les protéger à l’échelle mondiale. Quelques mois plutôt, le royaume avait également ratifié la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées. L’extradition de ces 48 demandeurs d’asile ouïghours apparaîtrait donc non seulement en totale contradiction avec les récents engagements internationaux du royaume, mais serait également une violation flagrante du droit international, dans la mesure où ces détenus ouïghours sont tous des demandeurs d’asile auprès du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés.
La répression systémique, inhumaine et criminelle de la population ouïghoure par les autorités chinoises en RPC a fait l’objet d’un examen approfondi et exhaustif, elle a été largement et minuti