La question de la fin de vie, du suicide assisté, de l’euthanasie est un rapport intime à soi. C’est aussi un sujet de société qui fait aujourd’hui l’objet d’un large débat en France. La Commission citoyenne réunie à l’initiative du président de la République sur ce sujet s’est prononcée sans ambiguïté pour l’aide à mourir, et les soignants dans leur très grande majorité soutiennent une opinion identique (un sondage de l’Ifop en avril 2025 révèle que 74 % des médecins souhaitent la légalisation de l’aide active à mourir).
Mais le débat parlementaire traîne en longueur du fait de l’instabilité gouvernementale. Cette lenteur législative a des conséquences graves pour les individus dont sont témoins les soignants membres de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).