Avec les travaux en cours du Grand Paris et des Jeux olympiques (JO), la croissance boulimique de l’agglomération parisienne prend une nouvelle ampleur. La région parisienne, qui représentait 27% du PIB national en 1980, atteint 31% actuellement, et les investissements publics et privés du Grand Paris sont tels qu’ils vont encore accroître ce pourcentage de quelques points (Alternatives économiques, juin 2017). L’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) considère les JO comme «un levier pour la construction du Grand Paris», et deux établissements publics largement financés par l’Etat ont été créés pour en assurer les réalisations.
Les grands travaux sont d’une envergure considérable (quatre nouvelles lignes de métro, 68 gares, des milliers de bureaux et de logements…). Cette urbanisation va continuer à détruire les riches terres agricoles aux portes de Paris, transformer les gares en méga-centres commerciaux, occuper les friches industrielles comme celles de PSA à Aulnay, de la SNCF ou de Renault à l’île Seguin. Du corridor naturel des boucles de la Seine au poumon vert du parc départemental de