«Une spéculation inédite transforme aujourd’hui les logements en actifs financiers (1).» C’est par ces mots que des élu·e·s de gauche ont récemment alerté sur une «financiarisation» à l’œuvre dans le parc de logements privés. Ce processus expliquerait la hausse des prix fonciers, qui exclut les classes populaires et moyennes des métropoles et complique la production de logements «abordables». En plus du dispositif de défiscalisation Pinel et de la présence d’Airbnb, des fonds d’investissement spéculatifs sont tenus responsables de cette inflation.
Mais l’action de ces fonds est l’arbre qui cache la forêt. Bien d’autres acteurs des marchés financiers s’intéressent à l’immobilier. De plus, le logement social et le logement intermédiaire (aux loyers plus élevés, mais qui restent plafonnés au-dessous des prix de marché) sont également concernés (