Elles ne seront à nulles autres pareilles. Parce qu’elles auront en toile de fond deux guerres à nos frontières et l’éloignement des Etats-Unis, les élections européennes de juin porteront pour la première fois sur des enjeux immédiats de sécurité commune.
Autant dire qu’il ne s’agira pas d’élections de mi-mandat ni même de départager des forces – socialistes et centristes, conservatrices et vertes – qui convergent déjà sur l’essentiel au Parlement européen comme au Conseil. Il s’agira de débattre des trois menaces auxquelles nous faisons face, de décider des meilleurs moyens que notre Union aura d’y répondre et de mandater le Parlement à cet effet.
Pas attendre bras croisés
A l’Est, Vladimir Poutine veut faire plier l’Ukraine avant qu’elle ne dispose d’avions de combat et qu’il n’ait à signer