Le 20 avril 2022, lors du débat d’entre-deux-tours, le président de la République invoquait le magicien Gérard Majax pour illustrer l’incompétence de Marine Le Pen en matière de finances publiques.
Deux ans après, les 88 députés lepénistes n’ont toujours pas fait leurs devoirs. Marine Le Pen elle-même disserte dans une récente tribune dans les Echos sur «l’urgence face au mur de la dette». Les intentions seraient louables si le Rassemblement national (RN) ne nous avait pas habitués à dire une chose et faire son contraire.
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En 2022, lors de l’élection présidentielle, l’Institut Montaigne estimait que les propositions du RN creuseraient le déficit de plus de 100 milliards d’euros. La parole de Marine Le Pen faisant loi au sein de ses troupes, leurs propositions lors du projet de loi de finances (PLF) 2024 auraient elles aussi coûté 100 milliards d’euros à nos finances publiques. Quand on veut sauver notre pays de la banqueroute, on propose des économies, pas des dépenses supplémentaires.
Mais au diable les finances publiques et la soutenabilité de notre modèle social pour le Rassemblement national qui fait son beurre électoral sur le dos des