Oh second tour béni ! Les Français ne s’y sont pas trompés, eux qui ont jugé too much un racisme encore trop frontal, quasi héréditaire, composante sanguine d’une extrême droite éreintée à vouloir se montrer plus light.
Mais voilà, les masques n’ont pas tenu, ils se sont çà et là calcifiés et ont montré les visages dégueulasses de la haine anti-maghrébine, de la haine à l’endroit des femmes et des mœurs jugées «déviantes».
Le Rassemblement national me rappelle Narcisse qui se mire dans le miroir d’une eau glauque et se plaît à se trouver beau, plus beau. Voilà son problème au Rassemblement national : il se préfère, il se préfère à tout autre individu, à quelque principe supposant l’égalité des êtres quelle que soit leur apparence. Le Rassemblement national ne voit que lui, il se voit blanc, il se voit blond et de sexe masculin. La piste est bien étroite pour que s’y engagent même les amateurs de race supposée pure. La crasse s’est tellement fondue sous la peau qu’au Rassemblement national, on peut être raciste sans le vouloir, sans le savoir, juste par le patient tr