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TRIBUNE

Les Jeux paralympiques 2024 auraient dû permettre une accélération de l’accessibilité du métro parisien

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Alors que Valérie Pécresse a plaidé pour un vaste chantier du réseau et que les Jeux commencent ce mercredi, des acteurs de la mairie de Paris et d’associations poussent dans ce sens et annoncent des Assises des transports accessibles en septembre.
A l’heure actuelle et grâce aux derniers prolongements, le métro francilien atteint difficilement les 9% des stations accessibles. (Kenzo Tribouillard/AFP)
publié le 28 août 2024 à 12h07

Les Jeux paralympiques qui débutent sont le fruit de dix années de travail acharné et d’investissements conséquents pour améliorer l’accessibilité et faire des premiers Jeux paralympiques de l’histoire de notre pays un moment de bascule dans l’opinion. Le Comité paralympique international a souligné les transformations majeures de Paris qui est en posture de lancer une dynamique dans le monde entier (quartiers hyper accessibles, 91 % des bâtiments municipaux accessibles en 2025, etc.), mais cela n’est pas suffisant. Si tout le monde s’accorde à reconnaître le succès et la ferveur de ces Jeux, un élément entache notre bilan collectif : le métro.

Nous prenons donc acte de la proposition de la présidente de la région Ile-de-France de lancer un grand plan de mise en accessibilité du métro, dont elle a la responsabilité. Ce réseau, dont la première ligne a été inaugurée en 1900, doit être au niveau des attentes et des besoins de la société d’aujourd’hui. Les critiques, légitimes, fusent : comment une métropole mondiale, vitrine d’une France inclusive, peut-elle encore tolérer un réseau de transport aussi difficile d’accès pour une partie de ses citoyens ?

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Nous ne pouvons pas ignorer ce défi olympique que nombre de métropoles mondiales ont relevé av