Au beau milieu d’un chaos politique sans précédent, de démissions en cascades de Premiers ministres et de leurs gouvernements parfois très éphémères, notre Ecole – 12,6 millions d’élèves et 852 000 enseignants – continue de subir des régressions qui parfois passent inaperçues aux yeux du plus grand nombre. Un exemple récent : la suppression du fonds de soutien au développement des activités périscolaires (FDSAP) - institué par l’article 67 de la loi numéro 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’Ecole de la République. C’est bel et bien en toute discrétion que
tribune
L’Etat saborde le fonds d’aide aux activités périscolaires pour les villes à la semaine de 4,5 jours
Réservé aux abonnés
Début septembre, le gouvernement a choisi de sanctionner les 1 200 communes qui ont choisi de s’adapter aux rythmes des enfants, en supprimant le fonds de soutien au développement des activités périscolaires. Une «faute politique majeure», dénonce Yannick Trigance, secrétaire national à l’éducation au PS.
Ici, en 2013, à Montpellier, lors d'activités extra-scolaires dans un centre aéré. (Nicolas Guyonnet /Hans Lucas. AFP)
Par
Yannick Trigance, secrétaire national PS éducation, conseiller régional Ile-de-France
Publié aujourd'hui à 17h14
Dans la même rubrique
Les plus lus