Monsieur Stérin,

Vous avez toute notre considération pour votre parcours de chef d’entreprise. En tant que libéraux, nous sommes évidemment sensibles à la réussite entrepreneuriale, la prise de risque, la création de valeur, et la résilience face à l’échec. Sur ce terrain économique, vous êtes sans doute un modèle à suivre pour nombre de décideurs. Mais nous ne nous adressons pas ici au dirigeant d’entreprise. Nous interrogeons l’instigateur du projet «Périclès», dont l’ambition est de promouvoir un programme politique, organisé autour d’un agenda idéologique précis et financé par vos propres ressources. Parce qu’il se prétend «libéral», ce projet mérite justement selon nous, libéraux, d’être clarifié.

Tel que vous l’avez conçu, Périclès se présente comme un projet de société structuré autour des termes de «patriotes», «enracinés», «résistants», «identitaires», «chrétiens», «libéraux», «européen» et «souverainistes» (PERICLES étant composé des initiales de ces notions). Ce qui nous rend pour le moins perplexes, c’est le caractère contradictoire de plusieurs de ces term