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TRIBUNE

L’indécence d’ArcelorMittal : suppression de postes pour les salariés, rachat des Boston Celtics pour les actionnaires

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En plein plan social, le directeur général Aditya Mittal investit un milliard de dollars dans le rachat de la franchise américaine de basket des Boston Celtics. Cette «provocation» renforce l’idée d’une nécessaire nationalisation des sites français d’ArcelorMittal, selon deux économistes.
Défilé lors de la fête du travail, avec les ouvriers d'ArcelorMittal en tête de cortège, le 1er mai, à Dunkerque. (Stephane Dubromel/Hans Lucas pour Libération)
par Thomas Dallery, maître de conférences en économie à l'université du Littoral Côte d’Opale et Tristan Auvray, maître de conférences en économie à l'université Sorbonne Paris-Nord
publié le 28 mai 2025 à 15h29

Tandis que les salariés d’ArcelorMittal affrontent l’angoisse des licenciements et l’incertitude sur l’avenir de leurs sites, le groupe, deuxième producteur mondial d’acier, continue de défrayer la chronique. Les annonces récentes de suppressions de postes, les tergiversations autour des investissements de décarbonation à Dunkerque et la dépendance croissante aux aides publiques n’ont pas encore quitté le devant de l’actualité que, déjà, une nouvelle illustration de l’indécence du groupe revient secouer sa communication.

Son directeur général, Aditya Mittal, compte investir 1 milliard de dollars (877 millions d’euros) dans la franchise des