A l’heure où j’écris ces lignes, plus de 1,4 million de personnes ont signé une pétition lancée sur le site de l’Assemblée nationale par une étudiante en «santé environnementale et responsabilité collective», pour demander l’abrogation de la loi Duplomb.
Pétition dont les conditions de signatures sont bien plus rigoureuses que la majorité des pétitions classiques. En plein mois de juillet. C’est de loin, la pétition qui a recueilli le plus de signatures sur le site de l’Assemblée. Plus encore que celle qui a déclenché le mouvement des gilets jaunes. Et le compteur continue à monter. Que se passe-t-il ? Comment expliquer que tous ces gens se mobilisent au beau milieu des vacances pour une obscure histoire d’acétamipride ?
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A mon avis, il se passe une chose très simple. Un nombre grandissant de personnes en a assez qu’une petite poignée de responsables politiques et de représentants de l’élite économique décident sans leur demander leur avis, s’ils vont continuer à ingérer des pesticides, à boire de l’eau contaminée, à regarder leurs proches mourir du cancer et à vivre sur une planète où les insectes et les oiseaux sont éradiqués. Ce qui me semble