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Lutte contre les violences sexuelles à l’université : des moyens toujours insuffisants

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Malgré les formations et les campagnes de sensibilisation, un·e étudiant·e sur dix déclare avoir été victime de violence sexuelle. Il est urgent de renforcer les moyens financiers dans les établissements publics et privés de l’enseignement supérieur et de la recherche, estime un collectif d’associations et de fédérations étudiantes.
Le 6 mars 2021, plusieurs collectifs étudiants avaient appelé à marcher contre les violences sexistes et sexuelles dans l'enseignement supérieur et secondaire, à deux jours de la journée internationale des droits des femmes. (Fiora Garenzi /Hans Lucas. AFP)
par Un collectif d'associations et de fédérations étudiantes
publié le 12 octobre 2023 à 7h26

A la veille du second anniversaire du plan national de lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) lancé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, le nombre de violences subies par les étudiantes et les étudiants reste alarmant. D’après le baromètre 2023 de l’Observatoire étudiant des VSS, près d’un·e étudiant·e sur dix déclare avoir été victime de violence sexuelle. Pour faire face à ce fléau, nous, associations expertes et organisations étudiantes, demandons le renforcement urgent des moyens dédiés à la lutte contre les violences dans l’enseignement supérieur et la recherche.

Un récent rapport de la Fondation des femmes estime que près de 2,6 milliards d’euros sont nécessaires pour faire reculer les violences sexistes et sexuelles en France. Avoisinant en 2023 les 184,4 millions d’eu