Madonna, futur «pope star»
Par Doriane Debert
Un stade à guichets fermés, des politiques affrétés et des réunions en grande pompe, une foule massive et passionnée : on attend quelqu’un. Le pape ou Madonna ? Difficile à dire. Madonna est partout, connue de tous, mais jamais là où on l’attend. Et si on transformait la réalité ?
En 2036, Habemus papam ! Et c’est une femme, elle s’appelle Madonna. Exit les petits bonshommes en mitre et mosette, l’heure est à la modernité. Alors qu’on se le dise une fois pour toutes : «Pop is the new pope.»
Dans cette institution aux barrières sclérosantes, il serait peut-être temps désormais d’épousseter un peu ces vieilles pratiques, de donner un peu de sang neuf à tout cela, et de mettre un peu de Vogue dans le Vatican.
Pas besoin d’aller chercher bien loin, la solution est toute trouvée : contre le patriarcat vermoulu, la chape de plomb maintenue à l’encontre de la liberté d’être des femmes, des scandales de pédo-criminalité, des prises de position tardives contre le sida et le statu quo réfractaire à l’acceptation des droits LGBTQIA +, cela fait déjà plus de quarante ans que la Sainte Madone prêche sa bonne parole à travers ses mélodies electro.
Et pourquoi pas après tout ? Si un homme d’affaires de télé-réalité aux cheveux hirsutes