Le 16 janvier 2023, l’Assemblée nationale se prononçait à la quasi-unanimité pour une interdiction des colliers coercitifs tels que les colliers électriques, étrangleurs ou à pointes pour les chiens et les chats. Malgré sa transmission au Sénat, il y a de cela plus de treize mois, cette proposition de loi, portée par la députée Corinne Vignon, n’a toujours pas été inscrite à l’ordre du jour.
Ce texte vise à mettre fin à l’utilisation d’outils dits éducatifs douloureux et obsolètes qui ont des conséquences lourdes tant pour l’animal que pour l’humain. Aux séquelles physiques et psychiques infligées par ces colliers coercitifs s’ajoutent les risques d’augmentation de l’agressivité et de traumatismes de l’animal, du nombre de morsures, d’abandons et d’euthanasies.
Une mesure de bon sens
Alors que la lutte contre la maltraitance et l’abandon des animaux de compagnie est au cœur de la politique de protection animale du gouvernement, répondre à cet enjeu sanitaire et éthique constitue une mesure de bon sens. En effet, les scientifi