Et si, malgré tout, nous n’avions pas renoncé au bonheur ? Le mouvement est trop massif pour être ignoré : pour trouver un nouvel équilibre entre le travail et la vie personnelle, 77 % des Français veulent passer à quatre jours-trente-deux heures (sondage Ifop Politis du 21 mars) et de plus en plus de patrons réfléchissent à la semaine de quatre jours pour faciliter les recrutements.
Trente-deux heures sans baisse de salaire, est-ce vraiment possible ? Oui. Cinq cents fois oui. Puisque 500 entreprises sont déjà passées à quatre jours sans baisse de salaire, et les clients n’ont vu aucune différence dans le prix ou la qualité des produits.
Depuis la fin du Covid-19, cette aspiration à vivre autrement monte très fortement dans tous nos pays. Le bilan des entreprises passées à quatre jours au Royaume-Uni depuis deux ans est excellent : baisse de l’absentéisme, baisse des risques de burn-out, sommeil de meilleure qualité… 92 % des salariés et des patrons qui ont testé les quatre jours veulent y rester !
Flop de l’expérimentation lancée par le gouvernement
Hélas, le gouvernement français semble incapable de répondre à cette attente : Gabriel Attal organise cette semaine une «COP du travail» durant laquelle il veut parler «non pas de la semaine “de quatre jours” mais de la semaine “en quatre jours” sans réduction du temps de travail».
En 2023, Attal