La nomination d’un Premier ministre publiquement gay témoigne d’une évolution des mentalités et de la société. Passer sous silence cette avancée ou ne pas la reconnaître au motif que l’orientation sexuelle relèverait de la sphère privée, serait, dans un contexte d’ancrage et de persistance des préjugés et des violences LGBTphobes, méconnaître l’histoire des discriminations et des luttes pour l’égalité des droits des LGBT+.
Pourtant, un grand nombre de nouveaux ministres, dont la nomination a été annoncée la semaine dernière, se sont illustrés par leur hostilité ou leur ambiguïté sur les droits des personnes LGBT+. Par leurs prises de position, ces ministres ont alimenté et nourri les violences et la haine à l’encontre des personnes LGBT+ et contre les familles homoparentales.
Des opposantes au mariage des couples du même sexe
Rachida Dati, ministre de la Culture, s’est opposée au mariage des couples de même sexe et à la PMA, et n’a pas voté pour l’interdiction des thérapies de conversion en tant que dépu