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TRIBUNE

Monsieur le Premier ministre, vous devez prendre à bras-le-corps la question des droits des personnes LGBT+

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Alors qu’un grand nombre de nouveaux ministres se sont illustrés par leur hostilité ou leur ambiguïté sur les droits des personnes LGBT+, les actes symboliques et les paroles ne suffisent pas, estiment les responsables de l’association SOS Homophobie.
Le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, à Paris, le 9 janvier. (Ludovic Marin/via REUTERS)
par Véronique Godet et Joël Deumier, co-président.es de SOS homophobie
publié le 16 janvier 2024 à 12h58

La nomination d’un Premier ministre publiquement gay témoigne d’une évolution des mentalités et de la société. Passer sous silence cette avancée ou ne pas la reconnaître au motif que l’orientation sexuelle relèverait de la sphère privée, serait, dans un contexte d’ancrage et de persistance des préjugés et des violences LGBTphobes, méconnaître l’histoire des discriminations et des luttes pour l’égalité des droits des LGBT+.

Pourtant, un grand nombre de nouveaux ministres, dont la nomination a été annoncée la semaine dernière, se sont illustrés par leur hostilité ou leur ambiguïté sur les droits des personnes LGBT+. Par leurs prises de position, ces ministres ont alimenté et nourri les violences et la haine à l’encontre des personnes LGBT+ et contre les familles homoparentales.

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