Ainsi, monsieur le président de la République, monsieur le Premier ministre, avez-vous laissé vos services administratifs fermer la Maison des écrivains et de la littérature sans lever le petit doigt, en laissant tout simplement faire le personnel du ministère, sans intervenir malgré votre goût revendiqué, et certain semble-t-il, pour la littérature. J’ai rendu toutes les clés de tous les salariés au liquidateur mercredi dernier.
A lire aussi
Je me demande souvent, depuis le 26 juin, jour où le tribunal des affaires économiques a rendu la chose publique, pourquoi vous avez laissé faire cela, cette asphyxie progressive, puis cette «liquidation». Pour faire des économies me répondrez-vous peut-être, parce que vous me répondrez, vous ne ferez pas comme le personnel du ministère de la Culture, qui a pour modèle votre ministre de la Culture, qui ne répond à rien et qui pourtant réclame de l’estime.
Ne me dites pas que vous ne voyez pas où conduit ce type d’attitude fait de mépris, cynisme et arrogance. Vous le savez bien : elle est le signe d’un populisme dont je ne peux croire que vous le cautionnez. Votre ministre de la Culture a donc obtenu la fermeture de la Maison des écrivains, qui était unique en France, en Europe, qui avait été créée par le ministère de la Culture, du temps où les artistes, l’art qu’ils incarnaient avaient leur place au cœur du réacteur.
Pourquoi vouloir nous faire croire que toute valeur est d’argent. En d’autres termes, le seul «combien cela coûte et combien cela rappo