Entre la France et l’Algérie, les tensions diplomatiques persistent. Alors que l’écrivain binational Boualem Sansal est toujours emprisonné, en France la droite et l’extrême droite instrumentalisent la mémoire coloniale. Ces polémiques médiatiques et ce bras de fer entre gouvernements ne sauraient éclipser la densité des liens intimes tissés entre les deux sociétés. De la nécessité de reconnaître les crimes de la colonisation à la valorisation d’une culture commune, Libération a voulu donner la parole à des spécialistes de cette relation aussi riche que douloureuse.
Réparer les liens. Entre la France et l’Algérie, les récentes polémiques ne doivent pas faire oublier ni la densité des liens intimes entre les deux sociétés ni le travail au quotidien de toute une série d’acteurs de terrain pour construire une relation apaisée au passé et un avenir partagé.
Alors que les récentes déclarations d’Emmanuel Macron et d’Abdelmadjid Tebboune annonçaient un apaisement des tensions entre la France et l’Algérie, le rappel mi-avril, des différents fonctionnaires de part et d’autre de la Méditerranée pousse la relation diplomatique dans une impasse, et cela alors que l’écrivain binational