Une crise du logement frappe nos territoires : 4 millions de personnes mal logées, 2,6 millions de personnes en attente d’un logement social et plus de 330 000 personnes sans domicile fixe ! Dans ce contexte, toucher à la loi SRU (loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains), garante d’un seuil minimal de logement social par collectivité, sous peine d’amendes, constitue une nouvelle violence à l’encontre des plus précaires. Le droit à un logement digne et décent est inaliénable à toute personne, et nous le défendons !
A travers l’Anvita, nous, maires et président∙es accueillant∙es, sommes fortement engagé∙es pour la cohésion sociale de nos territoires en luttant contre le sans-abrisme, en défendant l’inconditionnalité de l’hébergement d’urgence et en demandant à coopérer dans la mise en œuvre des politiques du gouvernement en la matière. Nos collectivités sont volontaristes pour des dispositifs d’accueil inconditionnel pour l’accès à un toit pour toutes et tous, travaillant et interpellant l’État face à ses obligations.
Mais l’hébergement d’urgence ou temporaire n’est pas