Le ferroviaire n’est pas à l’abri des secousses du monde. L’instabilité gouvernementale, la multiplication des crises géopolitiques, l’urgence de redresser les finances publiques… Ces incertitudes ne facilitent pas la prospective, l’investissement sur le temps long et une gouvernance ouverte à la concertation. Ces trois ingrédients sont pourtant indispensables à l’efficience de l’action publique et à l’adhésion collective aux décisions. La question sensible du choix du dirigeant du groupe SNCF doit répondre à cette assertion. La CFDT et la CFDT-Cheminots veulent construire les solutions pour donner un avenir au ferroviaire. Nous sommes à la croisée des chemins : en fonction des choix de gouvernance et de stratégie qui seront faits prochainement par l’exécutif, trois risques majeurs peuvent advenir. Mais trois opportunités peuvent encore être saisies.

Le premier risque est celui de l’effacement :