Nous alertons les citoyens français à réfléchir aux conséquences sur l’accueil, les soins psychiques et la santé mentale d’un vote qui risque de confier aux mouvements d’extrême droite le gouvernement et les destinées de notre pays.
Il y va de l’avenir même des enfants, des adolescents, des hommes et des femmes adultes et âgées.
Praticiens psychiatres, psychologues, psychothérapeutes, psychanalystes, infirmier·ère·s de secteur psychiatrique et du privé hospitalier, travailleur·se·s sociaux, éducateur·trice·s, orthophonistes, psychomotricien·ne·s, secrétaires médicales, nous exerçons et avons exercé en cabinet privé, dans des services hospitaliers publics et privés, dans le service public de psychiatrie de secteur, auprès d’enfants, d’adolescents et d’adultes, ainsi que dans la formation continue des soignants.
Nous nous sommes mobilisé·e·s en décembre 2008 (1) lorsque Nicolas Sarkozy, alors président de la République, avait osé déclarer que «tous les malades mentaux sont potentiellement criminels» !
Aujourd’hui, si l’extrême droite accède au gouvernement ce sera bien pire.
Parce que nous savons ce qu’un pouvoir d’extrême droite, des gouvernants autoritaires sont capables de faire vis-à-vis des personnes en souffrance psychique, handicapé·e·s, malades, mais aussi opposants politiques, dissidents, militants politiques. Nous l’avons vu dans le passé, même récent, en Europe, en Amérique latine – Argentine, Chili – mais aussi en URSS vis-à-vis des dissidents dans les années 70,