Le 25 avril au Sénat, le groupe Union centriste a déposé par la voix de la sénatrice Annick Billon une proposition de loi «visant à permettre aux salariés de certains établissements et services de travailler le 1er Mai». Le gouvernement Bayrou a annoncé son soutien à cette proposition, engageant même à ce sujet la procédure accélérée pour écourter la navette parlementaire. Les fleuristes et les boulangers sont les «services» visés par cette volonté de libéraliser le travail du 1er mai. Mais ce sont surtout ces derniers qui sont à l’origine de cette réforme, après que la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie a contesté des contrôles effectués lors de la fête des Travailleurs en 2024 par l’Inspection du travail ayant mené à la verbalisation de cinq de leurs confrères vendéens.
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Il est important de noter que ce sont bien les ouvriers boulangers qui sont les premiers concernés, car rien n’interdit à un patron d’ouvrir son propre commerce et d’y travailler en cette journée. Il y a donc fort à parier que cette revendication de la profession n’est pas unanimement partagée chez cel