Plus que jamais, l’orientation post-bac est une source d’anxiété et d’injustice pour les lycéens et leurs familles : la nouvelle édition de Parcoursup le confirme.
Dans un contexte de pression déjà forte, avec des bacheliers sur la ligne de départ chaque année plus nombreux, la plateforme Parcoursup, qui gère l’admission des places dans le supérieur depuis 2018, cristallise une fois encore les tensions. Aux critiques récurrentes contre cette «machine à sélection» à l’entrée dans le supérieur, justifiées par l’insuffisance des moyens attribués aux universités, s’ajoute cette année celle d’une désorganisation de l’année de terminale.
En effet, la réforme Parcoursup a lourdement gêné le déroulement des épreuves du baccalauréat qui pour la première fois ont eu lieu, pour les épreuves phares de spécialités, au mois de mars, épreuves qui comptent pour 32 % de la note finale. La seule raison d’être de cette désorganisation est encore une fois la sélection avec l’intégration de ces résultats très tôt dans Parcoursup pour permettre aux établissements du supérieur de mieux trier les candidatures.
Cette réforme a imposé tant aux élèves qu’aux enseignants un rythme effréné ainsi qu’une pression bien plus importante face à la nécessité de préparer les élèves à des épreuves de bac en cinq mois, avec de