Le résultat du premier tour de la présidentielle en Pologne montre que la société reste très polarisée. D’un côté autour du candidat Karol Nawrocki, historien connu pour ses opinions nationalistes et directeur de l’Institut de la mémoire nationale, il y a les partisans d’une politique nationaliste, eurosceptique, craintive devant l’étranger, souvent anti-ukrainienne, parfois prorusse, admiratrice de Donald Trump, mais aussi en Europe même, de Viktor Orbán ou même du nationaliste roumain George Simion [battu à l’élection présidentielle par le centriste Nicusor Dan, dimanche 18 mai, ndlr].
En face, autour du candidat Rafal Trzaskowski, maire de Varsovie, se rassemblent les pro-européens, les parti